Le 18 juillet nous avons fait la récolte du miel de forêt.
Les floraisons des châtaigniers, tilleuls et ronces étaient à peine terminées mais les tournesols, rattrapant le retard printanier, commençaient à fleurir.
Alors, pour garder le côté sauvage de ce miel, il fallait le récolter.
Cette ruche « Buckfast » avait rempli ses 3 hausses mais :
- la troisième n’étant pas operculée, elle n’a pas pu être récoltée. Elle n’est pas perdue pour autant puisqu’elle rejoindra le miel d’été.
- la première hausse avec 6 beaux cadres de couvain n’a pu être récoltée que partiellement.
Craignant un grand besoin de place pour la ponte de cette reine prolifique, j’avais en effet mis la grille à reine seulement sous la deuxième hausse pour éviter une incitation à l’essaimage et il semble bien que cela était nécessaire.
La « buckfast » faible n’a rien donné puisqu’elle avait essaimé. Mais comme on a attrapé un de ses essaims et qu’elle a gardé une jeune reine qui a enfin commencé sa ponte, on aura gagné une colonie.
Au rucher de la Vallée de la Dême, la récolte a aussi été intéressante.
Plusieurs ruches d’abeilles « locales » (probablement hybrides) ont donné 2 pleines hausses de miel, bien récoltables puisque Marie-France met toujours la grille à reine sous la première hausse (voir article 42-Pour ou contre la grille à reine ? http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-42-pour-ou-contre-la-grille-a-reine-105399629.html ) et comme à la Huberdière, les ruches qui ont essaimé n’ont rien donné.
On ne fera le bilan de la comparaison entre « Buckfast » et « locales » qu’après la dernière récolte … et le passage de l’hiver, mais, déjà avec l’essaim, je constate un besoin de nourrissement important pour les « Buckfast » … à suivre.
Après désoperculation :
… extraction :
… filtration, décantation et maturation, le miel a pu être mis en pot :
Encore liquide, il a cette belle couleur foncée typique des miels de forêt mais, en cristallisant, il s’éclaircira.
Avec ce miel, il est toujours amusant de constater les différences de goût, de couleur et de consistance entre les deux ruchers à l’environnement différent.
Globalement nous sommes satisfaits de cette récolte car avec deux fois moins de ruches que l’année précédente nous avons récolté 2 fois plus de miel de forêt (par contre, sur le miel de printemps, c’était 4 fois moins).
Après plus d’une année de mauvais temps, ce mois de juillet magnifique aura été très profitable.
Météo et essaimages ont des conséquences directes et importantes sur les quantités de miel récolté ce qui peut masquer d’autres phénomènes plus difficilement appréciables en apiculture de loisirs, hormis les intoxications aigües.
Merci de votre attention, et … à bientôt sur :
http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com
Henri
(Remerciements et Bibliographie : voir l’article n° 0 http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-0-remerciements-et-bibliographie-43600752.html )