28 mars 2013
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07:30
C’est la première fois que nous n’arrivons pas à faire la visite de printemps en mars.
Il fait trop froid pour se permettre d’ouvrir les ruches et d’observer en détail chaque cadre.
Seuls un ou deux après-midis ont vu la température approcher les 15° mais cela aurait été dommage d’empêcher les abeilles d’en profiter pour faire leurs besoins et pour récolter rapidement un peu de pollen frais.
Alors, à nous aussi de profiter de ces rares moments pour observer les activités au « trou de vol » (= à l’entrée de la ruche) et avoir une idée de ce qui se passe à l’intérieur.
À ce jour, nous sommes rassurés : toutes les ruches sont vivantes et rentrent de belles pelotes de pollen, signe d’élevage de couvain.

Nous pouvons même assister aux beaux soleils d’artifice des jeunes abeilles pressées de faire leur premier vol (voir article 8 – Le soleil d’artifice http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-8-le-soleil-d-artifice-ou-comment-les-abeilles-retrouvent-leur-ruche-47368860.html ) :
Mais ce n’est pas le cas pour d’autres apiculteurs qui constatent déjà des disparitions avec des ruches contenant pourtant encore beaucoup de miel.
Il est possible qu’il s’agisse de colonies faibles qui se sont retrouvées « scotchées » sur le couvain pour le chauffer en formant une grappe compacte et hors d’atteinte des réserves de miel plus loin dans la ruche.
Pour anticiper ce risque, au vu des prévisions météo, nous les avions nourries tout début mars bien que les pesées montraient qu’elles disposaient encore de réserves correctes (voir article 3 – Vous pesez les abeilles !? http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-3-vous-pesez-les-abeilles-44509996.html ).
Pour cela nous avons utilisé les sachets de miel et cire que nous avions stockés au congélateur lorsque nous nous étions fait prendre par la cristallisation d’un miel de printemps dans les hausses (voir article 13 – Gelées noires et miel de printemps : http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-13-gelees-noires-et-miel-de-printemps-galere-50837609.html ).

Coupé en deux, nous le posons directement sur les cadres pour qu’il soit immédiatement à disposition des abeilles.
En le glissant rapidement sous le plastique, le froid ne rentre pas trop dans la ruche, mais la photo est moins belle :

(P.S. : Si le plastique n’est pas très écolo, et pas du tout bio, il nous est très utile pour observer l’intérieur de la ruche sans les déranger ni les refroidir)
Avec le retour des gelées et à nouveau de mauvaises prévisions météo, nous venons de renouveler cette opération pour les ruches qui avaient mangé toute leur ration.
En attendant de pouvoir intervenir sur l’intérieur des ruches, j’ai fini de préparer le nouvel emplacement pour le rucher de la Huberdière.
Cet hiver j’avais aménagé une clairière en lisière du bois.
Sa seule ouverture est en direction du sud-est pour être bien protégée des vents dominants de sud-ouest ou ouest qui nous ont pénalisés toute l’année 2012.

Cette fois, j’ai adopté une disposition en ligne droite : ce n’est pas l’idéal pour le phénomène de dérive mais c’est tellement plus pratique pour nous : on peut travailler sur une ruche en étant toujours derrière toutes les autres et on peut facilement faire des petites visites au rucher en passant derrière les ruches.
Entre chaque emplacement, j’ai laissé un espace de l’ordre de 70 cm pour pouvoir, au besoin, facilement intercaler une ruche en préparation d’une fusion par exemple.
Comme d’habitude, j’ai aussi préparé plus d’emplacements que le nombre de ruches prévu à la Huberdière pour ne pas avoir à improviser au dernier moment quand on a un essaim à caser : et tant pis si, en cas de visite sanitaire, on peut penser que j’ai caché des ruches.
En effet, comme les assureurs qui commencent par recompter et mesurer nos pièces avant de regarder notre dégât des eaux (afin de vérifier que nos cotisations sont en phase avec notre maison), les services sanitaires vérifient aussi l’exactitude de la déclaration de rucher avant de prendre en charge les frais d’analyse et d’intervention d’un spécialiste pouvant nous aider en cas de mortalité suspecte.
C’est normal puisque ces frais, non négligeables, sont couverts par la collectivité.
C’est normal puisque ces frais, non négligeables, sont couverts par la collectivité.
Merci de votre attention, et … à bientôt sur :
Henri
(Remerciements et Bibliographie : voir l’article n° 0 http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-0-remerciements-et-bibliographie-43600752.html )