Nous avons profité de ces très belles journées de mi-mars avec des températures supérieures à 20° pour faire la visite de printemps des ruches.
Les abeilles, elles, en profitaient pour butiner les premières fleurs, notamment les saules marsault de la haie.
Les bourdons et les xylocopes (voir article 16 « l’abeille charpentière » http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-16-l-abeille-charpentiere-53556083.html ) semblent préférer les cassis-fleurs délaissés par nos abeilles.
Vous trouverez à l’article 9 « la visite de printemps » http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-9-la-visite-de-printemps-48589035.html ) le détail des opérations réalisées au cours d’une visite de printemps.
Petite variante : ayant maintenant quelques planchers supplémentaires, nous faisons le changement de planchers en une seule manipulation et prenons ensuite notre temps pour les nettoyer et les faire tremper longtemps dans l’eau de javel.
Ce qui retient le plus notre attention est l’état des populations et la qualité du couvain.
C’est toujours un grand plaisir de trouver de beaux cadres comme celui-ci :
On notera les quelques cellules en construction pour du couvain de mâles, groupées, en bordure du cadre (voir article 11 « Mais à quoi servent donc les mâles ? » http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-11-mais-a-quoi-servent-donc-les-males-49414003.html )
Mais quelle déception quand il n’y a pas du tout de couvain : la reine n’a pas repris sa ponte ou est morte.
Comme l’année dernière, c’est encore le cas pour deux ruches de la Huberdière et aucune à la vallée de la Dême, avec toutes les questions et les doutes que cela provoque.
Je pense, bien sûr, en priorité au varroa. Je sais que j’en ai plus à la Huberdière (voir article 38 « Comptage varroas hiver 2011-2012 » http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-38-comptage-varroas-hiver-2011-2012-96163665.html ) du fait du choix des produits de traitement.
Cette année il s’agit bien de deux ruches fortement infestées (la 7 et la 8) mais d’autres ruches aussi infestées se portent très bien (de 3 à 5 cadres de beau couvain).
L’année dernière, alors que les mêmes traitements avaient été faits dans les deux ruchers, il y avait déjà eu les mêmes résultats avec des mortalités sur des ruches qui n’étaient pas les plus infestées.
Plus généralement, d’autres apiculteurs de Beaumont la Ronce ont aussi eu des pertes comparables malgré des traitements anti-varroas classiques.
En lisant dans « La Nouvelle République » du 24/03/2012 que Beaumont la Ronce fait partie des 9 communes du département dont l’eau du robinet est polluée par les pesticides, la question de l’impact des pesticides sur les abeilles est à nouveau soulevée même si je pense d’abord aux erreurs que j’ai pu commettre et à ce que je pourrais améliorer dans mes pratiques apicoles.
Toutefois, avec 20 % de pertes hivernales à la Huberdière et 0% à la vallée de la Dême (toujours le rucher de Marie-France, c’est énervant, bravo l’ex-infirmière, … ou l’emplacement ?), on reste dans des chiffres d’une grande banalité en apiculture où les 30 % (voir 40 à 50 % en apiculture biologique à cause du varroa) sont souvent atteints.
Il va aussi falloir que je trouve une meilleure eau pour l’abreuvoir des poules où les porteuses d’eau viennent se ravitailler (la sécheresse s’intensifie, il n’y a même plus de rosée le matin) :
Pendant ce temps-là, il y en a qui se posent moins de questions et qui profitent du beau temps pour faire la sieste au rucher bien abrité du vent du nord-est :
Merci de votre attention, et … à bientôt sur :
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Henri
(Remerciements et Bibliographie : voir l’article n° 0 http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-0-remerciements-et-bibliographie-43600752.html )