16 janvier 2012
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Depuis plusieurs années, j’effectue chaque hiver des comptages de varroas pour suivre le degré d’infestation, juger de l’utilité d’un traitement hivernal et contrôler ainsi l’efficacité du traitement d’été.
En plaçant une trappe de comptage graissée sous les planchers aérés, on récupère les déchets de la ruche et les varroas tombés.


Je commence ces comptages plusieurs jours avant le traitement hivernal afin de dénombrer les chutes naturelles de varroas.
Pour être le plus précis, j’effectue ces comptages tous les matins (sauf indisponibilité).
Voici le tableau de ces comptages avant traitement :

Comme chaque année, on peut constater que les résultats sont variables d’un jour à l’autre (souvent en fonction de la température du jour précédant le comptage) et très disparates d’une ruche à l’autre, même placées côte à côte.
Les pratiques par sondage, sur peu de ruches et peu de jours, me semblent donc très approximatives.
Ce premier comptage me permet d’obtenir une moyenne journalière des chutes de varroas qui devrait déterminer la nécessité ou non d’un traitement hivernal.
Il est généralement conseillé de le faire à partir de 1 varroa/jour afin de limiter le nombre de varroas à moins de 50 par ruche en hiver.
Bien que seules 4 ruches dépassaient ce seuil, j’ai préféré appliquer le traitement hivernal à toutes car les années précédentes m’avaient prouvé que cette règle ne s’appliquait pas à mon rucher.
Le 18 décembre nous avons donc procédé à un traitement par dégouttement d’une solution d’acide oxalique suivant le protocole et les dosages conseillés (nous ne donnerons pas le détail de cette préparation afin d’inciter les apiculteurs qui ne la connaissent pas à aller se former dans un rucher-école où ils auront tous les bons conseils d’utilisation de ce produit, autorisé en apiculture biologique, mais qui peut être dangereux à manipuler).
Dans notre région, la deuxième quinzaine de décembre est la plus propice à ce traitement car c’est la seule période où il n’y a pas de couvain (la reine ne reprenant généralement sa ponte que début janvier) et donc pas de varroas cachés dedans en train de se reproduire (quoique, avec la douceur exceptionnelle de ce début d’hiver, on puisse en douter).

L’acide oxalique (en abrégé A.O.) se trouve à l’état naturel dans de nombreuses plantes (oseille, betterave,…) et les abeilles en ramènent un peu (involontairement ?) en butinant.
Bien dosé dans un sirop, les abeilles vont s’échanger cette nourriture par trophallaxie, en absorber et empoisonner ainsi les varroas qui leur sucent l’hémolymphe (Erreur : d'après l'Abeille de France n°997, l'acide oxalique agit par voie topique et non par ingestion, c'est donc une action mécanique par frottement des abeilles dans la grappe qui ferait tomber les varroas).
C’est l’occasion pour Marie-France de retrouver les sensations et les émotions de son ancien métier d’infirmière en préparant son « chariot » et en manipulant la seringue.
Comme il faut compter 5 ml de solution par intercadre occupé on en profite pour contrôler la force des populations (on ouvre les ruches mais on ne sort pas les cadres).
L’effet de ce traitement se prolongeant sur 4 semaines, c’est sur cette durée que j’effectue les comptages de varroas tombés après A.O.
Voici le tableau de comptage résultant :

Premières constatations :
- le nombre important de varroas tués, le seuil des 50 varroas est dépassé dans toutes les ruches, sauf une seule.
- globalement, il y en a pourtant moins que l’année dernière :
- Est-ce parce que la dernière récolte a été faite plus tôt et donc le traitement au thymol fin juillet au lieu de mi-août plus efficace ?
- J’avais noté que les conditions climatiques avaient été parfaites à ce moment-là pour le thymol.
- Comme d’autres apiculteurs, j’ai aussi constaté plusieurs remérages tardifs cette année, ce qui a pu provoquer des périodes d’absence de couvain bloquant ainsi la reproduction du varroa.
- Est-ce l'A.O. qui a été moins efficace cette année ? Bien qu'ayant choisi la première journée plus froide, les abeilles volaient encore un peu au moment du traitement.
- Est-ce le hasard ou la météo ou … ?
Voici le tableau de comptage résultant :

Premières constatations :
- le nombre important de varroas tués, le seuil des 50 varroas est dépassé dans toutes les ruches, sauf une seule.
- globalement, il y en a pourtant moins que l’année dernière :
- Est-ce parce que la dernière récolte a été faite plus tôt et donc le traitement au thymol fin juillet au lieu de mi-août plus efficace ?
- J’avais noté que les conditions climatiques avaient été parfaites à ce moment-là pour le thymol.
- Comme d’autres apiculteurs, j’ai aussi constaté plusieurs remérages tardifs cette année, ce qui a pu provoquer des périodes d’absence de couvain bloquant ainsi la reproduction du varroa.
- Est-ce l'A.O. qui a été moins efficace cette année ? Bien qu'ayant choisi la première journée plus froide, les abeilles volaient encore un peu au moment du traitement.
- Est-ce le hasard ou la météo ou … ?
Comme souvent : toujours plus de questions que de réponses, mais l’essentiel est qu’il n’y ait pas de signe de résistance au thymol, … pour l’instant.
Dans un tableau de synthèse je reprends le nombre total de varroas tombés après A.O. (= T) et je le rapproche de la moyenne journalière avant A.O. (= M) pour calculer le ratio T/M et vérifier la règle généralement enseignée : une moyenne journalière de chutes naturelles de 1 varroa correspond à 50 varroas dans la ruche.

Depuis plusieurs années que je fais ces comptages, la conclusion dans mon cas, avec mon matériel et ma façon de procéder, est bien différente :
- Malgré tout le soin apporté à ces comptages (…et de bonnes lunettes !) je ne peux pas établir de règle mathématique fiable entre la moyenne avant A.O. et le nombre de varroas après A.O. : c’est toujours trop variable d’une ruche à l’autre.
- Le ratio T/M est toujours très nettement supérieur à 50. Ainsi cette année il va de 116 à 233 mais l’écart a été beaucoup plus important d’autres années (de 60 à 1000 !) surtout quand il fait très froid avant A.O. (les varroas morts naturellement tombent moins du fait que la grappe d’abeilles est trop serrée).
- La méthode de comptage des chutes naturelles de varroas n’est donc pas fiable pour déterminer précisément les ruches à traiter ou non l’hiver, sauf cas extrêmes (aucun ou beaucoup de varroas avant A.O.).
- Après un traitement anti-varroa d’été à base de thymol (APIGUARD® pour ma part, mais un autre apiculteur utilisant APILIFE VAR® en est arrivé à la même conclusion ainsi que les apiculteurs belges du CARI qui utilisent habituellement le THYMOVAR®), un traitement hivernal supplémentaire est nécessaire pour la très grande majorité des ruches.
Mais un traitement supplémentaire est toujours un traitement de trop pour l’abeille s’il n’est pas nécessaire, et l’acide oxalique n’est pas anodin : il m’arrive de trouver une dizaine d’abeilles mortes après le traitement et l’A.O. aurait tendance à faire diminuer le corps gras de la reine (à vérifier).
On pourrait alors se poser la question autrement : est-ce que la limite de 50 varroas par ruche l'hiver est justifiée? Est-ce que les abeilles (ou du moins certaines colonies) ne tolèreraient pas un taux plus élevé de varroas, et donc : est-ce que ce traitement hivernal est bien nécessaire ?
À cet effet, depuis plusieurs années, je cherche une relation (a priori inverse) entre le nombre de varroas tués, l’hiver, par l’A.O. et la quantité de miel récolté la saison suivante. Résultat : c’est n’importe quoi !
Par exemple la ruche n°10, sur laquelle j’avais compté 844 (!)varroas sur les 4 semaines suivant l’A.O. pendant l’hiver 2010/2011, m’a donné 62 beaux cadres de miel au total des 4 récoltes de 2011 mais elle a quand même fini par essaimer en juin (c’est peut-être pour ça qu’elle a beaucoup moins de varroas cet hiver (voir l’article n°34 http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-34-essaimage-naturel-probleme-ou-solution-78870572.html )).
Par ces comptages, j'aurais voulu arriver à une règle permettant d'éviter l'A.O. aux ruches qui n'en ont pas besoin mais je n'y suis donc pas arrivé.
Je reste aussi traumatisé par l'épisode de paralysie aigüe (ou "maladie noire", maladie virale favorisée par le varroa) tombée sur une ruche à mes débuts quand je ne faisais pas ce traitement hivernal (maladie diagnostiquée par l'agent sanitaire et confirmée par les analyses). Le phénomène n'est pas réapparu depuis que je fais ce traitement supplémentaire.
Avec toujours des récoltes de miel très correctes pour un amateur, j’en déduis qu’en associant un traitement d’été au thymol et un traitement d’hiver à l’acide oxalique on peut éviter d’utiliser l’amitraze tant qu’il n’y pas de signes de varroase.
Par contre, au rucher de la vallée de la Dême, nous avons dû revoir notre position suite aux constatations suivantes :
- une récolte de miel très nettement en baisse,
- encore plus d’essaimages que d’habitude,
- trop d’orphelinages,
- et quelques abeilles aux ailes déformées (autre maladie virale favorisée par le varroa).

Cet été, avec Marie-France, nous avons donc décidé de mettre des lanières APIVAR® (à base d'amitraze) dans ce rucher au lieu des barquettes APIGUARD®.
J’étais aussi très curieux de vérifier, par moi-même, l’efficacité de ce produit très largement préconisé et utilisé en France.
Le rucher étant plus éloigné, je n’ai fait que des comptages après A.O. et plus espacés, mais, comme vous pouvez le voir dans ce tableau, les chiffres sont significatifs :
J’étais aussi très curieux de vérifier, par moi-même, l’efficacité de ce produit très largement préconisé et utilisé en France.
Le rucher étant plus éloigné, je n’ai fait que des comptages après A.O. et plus espacés, mais, comme vous pouvez le voir dans ce tableau, les chiffres sont significatifs :

Alors que l’APIGUARD® est généralement crédité d’un taux d’efficacité de 85% contre 95 à 97 % pour l’APIVAR®, cette différence, de l’ordre de 10 % seulement, s’est traduite, chez nous, par 5 fois plus de varroas l’hiver du fait de la reproduction exponentielle du varroa.
Moi, qui pourfends à longueur d’articles dans ce blog l’utilisation de l’amitraze, je viens de faire la démonstration de son efficacité (qui n’était plus à faire) et justifie ainsi les raisons qui incitent certaines structures sanitaires ou syndicales à préconiser ce produit : plus simple d’utilisation, plus efficace, un peu moins coûteux.
Ces chiffres expliquent aussi pourquoi des apiculteurs professionnels « bio » (qui n’ont pas le droit d’utiliser l’amitraze) sont amenés à utiliser d’autres techniques plus complexes et pas facilement à la portée d’apiculteurs amateurs.
N’ayant pas que des espaces sauvages dans l’environnement de nos ruchers (mais aussi des cultures classiques, essentiellement céréalières), notre miel ne pourra jamais obtenir la certification « bio », quelles que soient nos pratiques d’élevage, alors pourquoi ne voudrais-je pas utiliser systématiquement les lanières APIVAR® ?
- L’amitraze est un pesticide, et pour défendre la santé de l’abeille, je me sens plus à l’aise pour critiquer la sur-utilisation des pesticides en général, si, moi-même, je fais des efforts pour m’en passer.
- Comme cela est déjà arrivé avec d’autres produits (l’APISTAN® par exemple), tout le monde s’attend à voir le varroa finir par être résistant à l’amitraze. Aussi, comme pour la santé humaine et les antibiotiques que l’on est content de trouver quand on est atteint d’une maladie grave, je m’applique le principe : « l’amitraze, c’est pas automatique ! »
De nombreux spécialistes appellent à l’alternance des produits pour éviter l’apparition des résistances, mais il ne faut pas faire croire aux apiculteurs utilisant les lanières que les produits alternatifs actuellement disponibles sont presque aussi efficaces.
En même temps, il leur est souvent préconisé de faire des comptages de varroas : ce qui n’est qu’un doux euphémisme pour faire deviner (sans oser le dire) qu’il faudra faire un traitement hivernal que les instances sanitaires ont toujours du mal à préconiser (l’acide oxalique est en vente libre, pas cher, la solution est préparée par l’apiculteur lui-même, sous sa responsabilité, sans passer par un laboratoire et donc sans AMM).
Les conditions légales d'utilisation sont à vérifier auprès de vos organismes de référence car il y a des divergences entre ce que nous entendons ou lisons suivant les auteurs.
D’ailleurs, quels que soient les produits utilisés, le Président de notre GDSA (Groupement de Défense Sanitaire Apicole) a bien précisé que, maintenant, le problème du varroa est à prendre en compte toute l’année et pas seulement au moment du traitement d’été, il faut penser à un traitement hivernal éventuel mais aussi, au printemps, à un piégeage sur couvain de mâles.
Voir à ce sujet le blog de notre fidèle lecteur alsacien http://apijj67.canalblog.com/archives/2011/04/22/20952101.html
ainsi que le document qu'il m'a recommandé :
http://www.bas-rhin.chambagri.fr/fileadmin/documents/Elevage/Apiculture/Resultats_essais/Decoupe_du_couvain_male_experimentation_efficacite_CRA_2.pdf
On voit aussi que, malgré l’efficacité des lanières sur les ruches de la vallée de la Dême, qui n’avaient jamais vu d’amitraze, il y en avait au moins une ou deux pour lesquelles le traitement hivernal n’était peut-être pas inutile.
Puisque le traitement d’hiver s’impose de plus en plus quel que soit le traitement d’été choisi, cela devrait faciliter la généralisation d’une politique d’alternance des produits.
La crainte d’apparition de résistance du varroa aux traitements s’applique aussi au thymol, comme ce qui est arrivé à de nombreux apiculteurs professionnels italiens (voir "Abeilles & Cie" n° 141 page 22) qui ont opté depuis longtemps pour une combinaison de thymol et d’A.O. (en sublimation).
Ils en seraient arrivés à faire jusqu’à 12 traitements par an et à pratiquer une mise en cage de la reine pour arrêter la ponte et avoir au moins un traitement plus efficace.
Ils pensent qu’il ne faut, maintenant, pas plus de 10 varroas pour qu’une ruche puisse redémarrer.
Ce serait dû à un affaiblissement des abeilles face au varroa en combinaison avec d’autres facteurs environnementaux (dont les pesticides).
Mais que penser de l’impact des traitements eux-mêmes ?
Moi, qui pourfends à longueur d’articles dans ce blog l’utilisation de l’amitraze, je viens de faire la démonstration de son efficacité (qui n’était plus à faire) et justifie ainsi les raisons qui incitent certaines structures sanitaires ou syndicales à préconiser ce produit : plus simple d’utilisation, plus efficace, un peu moins coûteux.
Ces chiffres expliquent aussi pourquoi des apiculteurs professionnels « bio » (qui n’ont pas le droit d’utiliser l’amitraze) sont amenés à utiliser d’autres techniques plus complexes et pas facilement à la portée d’apiculteurs amateurs.
N’ayant pas que des espaces sauvages dans l’environnement de nos ruchers (mais aussi des cultures classiques, essentiellement céréalières), notre miel ne pourra jamais obtenir la certification « bio », quelles que soient nos pratiques d’élevage, alors pourquoi ne voudrais-je pas utiliser systématiquement les lanières APIVAR® ?
- L’amitraze est un pesticide, et pour défendre la santé de l’abeille, je me sens plus à l’aise pour critiquer la sur-utilisation des pesticides en général, si, moi-même, je fais des efforts pour m’en passer.
- Comme cela est déjà arrivé avec d’autres produits (l’APISTAN® par exemple), tout le monde s’attend à voir le varroa finir par être résistant à l’amitraze. Aussi, comme pour la santé humaine et les antibiotiques que l’on est content de trouver quand on est atteint d’une maladie grave, je m’applique le principe : « l’amitraze, c’est pas automatique ! »
De nombreux spécialistes appellent à l’alternance des produits pour éviter l’apparition des résistances, mais il ne faut pas faire croire aux apiculteurs utilisant les lanières que les produits alternatifs actuellement disponibles sont presque aussi efficaces.
En même temps, il leur est souvent préconisé de faire des comptages de varroas : ce qui n’est qu’un doux euphémisme pour faire deviner (sans oser le dire) qu’il faudra faire un traitement hivernal que les instances sanitaires ont toujours du mal à préconiser (l’acide oxalique est en vente libre, pas cher, la solution est préparée par l’apiculteur lui-même, sous sa responsabilité, sans passer par un laboratoire et donc sans AMM).
Les conditions légales d'utilisation sont à vérifier auprès de vos organismes de référence car il y a des divergences entre ce que nous entendons ou lisons suivant les auteurs.
D’ailleurs, quels que soient les produits utilisés, le Président de notre GDSA (Groupement de Défense Sanitaire Apicole) a bien précisé que, maintenant, le problème du varroa est à prendre en compte toute l’année et pas seulement au moment du traitement d’été, il faut penser à un traitement hivernal éventuel mais aussi, au printemps, à un piégeage sur couvain de mâles.
Voir à ce sujet le blog de notre fidèle lecteur alsacien http://apijj67.canalblog.com/archives/2011/04/22/20952101.html
ainsi que le document qu'il m'a recommandé :
http://www.bas-rhin.chambagri.fr/fileadmin/documents/Elevage/Apiculture/Resultats_essais/Decoupe_du_couvain_male_experimentation_efficacite_CRA_2.pdf
On voit aussi que, malgré l’efficacité des lanières sur les ruches de la vallée de la Dême, qui n’avaient jamais vu d’amitraze, il y en avait au moins une ou deux pour lesquelles le traitement hivernal n’était peut-être pas inutile.
Puisque le traitement d’hiver s’impose de plus en plus quel que soit le traitement d’été choisi, cela devrait faciliter la généralisation d’une politique d’alternance des produits.
La crainte d’apparition de résistance du varroa aux traitements s’applique aussi au thymol, comme ce qui est arrivé à de nombreux apiculteurs professionnels italiens (voir "Abeilles & Cie" n° 141 page 22) qui ont opté depuis longtemps pour une combinaison de thymol et d’A.O. (en sublimation).
Ils en seraient arrivés à faire jusqu’à 12 traitements par an et à pratiquer une mise en cage de la reine pour arrêter la ponte et avoir au moins un traitement plus efficace.
Ils pensent qu’il ne faut, maintenant, pas plus de 10 varroas pour qu’une ruche puisse redémarrer.
Ce serait dû à un affaiblissement des abeilles face au varroa en combinaison avec d’autres facteurs environnementaux (dont les pesticides).
Mais que penser de l’impact des traitements eux-mêmes ?
Ouf ! On n’en est pas là !
Il est probable qu’ils aient utilisé le thymol sous d’autres formes comme par exemple en dilution dans l’éthanol (d’où l’effet « flash » démontré par M. Ganachaud) ce qui n’a rien à voir avec les produits disposant d’une AMM que nous propose le GDSA, peut-être moins efficaces mais plus sécurisants.
Mes chiffres et mes conclusions n’ont pas de valeur scientifique car basés sur un nombre trop faible de ruches, et je dois bien commettre quelques erreurs, mais je les diffuse pour alimenter la réflexion de chacun et je suis très intéressé par vos réactions et vos propres constatations.
P.S. : Petits rappels à destination des consommateurs de miel :
Tous les traitements cités précédemment sont effectués en l’absence des hausses, donc du miel récolté pour vous. Les dosages sont infimes car leur but est de détruire les varroas … mais pas les abeilles !
Les maladies des abeilles ne sont pas transmissibles aux êtres humains et ce ne sont pas elles qui déforment les ailes de votre voiture !
Merci de votre attention, et … à bientôt sur :
http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com
Il est probable qu’ils aient utilisé le thymol sous d’autres formes comme par exemple en dilution dans l’éthanol (d’où l’effet « flash » démontré par M. Ganachaud) ce qui n’a rien à voir avec les produits disposant d’une AMM que nous propose le GDSA, peut-être moins efficaces mais plus sécurisants.
Mes chiffres et mes conclusions n’ont pas de valeur scientifique car basés sur un nombre trop faible de ruches, et je dois bien commettre quelques erreurs, mais je les diffuse pour alimenter la réflexion de chacun et je suis très intéressé par vos réactions et vos propres constatations.
P.S. : Petits rappels à destination des consommateurs de miel :
Tous les traitements cités précédemment sont effectués en l’absence des hausses, donc du miel récolté pour vous. Les dosages sont infimes car leur but est de détruire les varroas … mais pas les abeilles !
Les maladies des abeilles ne sont pas transmissibles aux êtres humains et ce ne sont pas elles qui déforment les ailes de votre voiture !
P.S. : Les « règles » évoluent.
Je viens de lire dans le bulletin de l’ADAPIC de janvier 2012 que « pour l’hivernage il faut moins de 50 varroas par colonie, ce qui correspond à une chute naturelle inférieure à 1 varroa tous les 2 jours ». On se rapproche de mes constatations. Mais dans l'Abeille de France n°997, il est encore dit qu'en dessous de 4 ou 5 varroas sur 48 h, il n'est pas nécessaire de faire un traitement complémentaire à l'A.O. (comptage effectué après le traitement de fin d'été). En fait, la règle dépend de la période où l'on fait le comptage.Merci de votre attention, et … à bientôt sur :
http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com
Henri
(Remerciements et Bibliographie : voir l’article n° 0 http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-0-remerciements-et-bibliographie-43600752.html )