Les floraisons printanières s’enchaînent. Par chance, auprès de nos ruchers, il y a beaucoup de merisiers sauvages qui s’épanouissent en même temps que le colza commence à jaunir :
Les peupliers que l’on voit au premier plan, vont être de bons pourvoyeurs de propolis.
Les températures montent et, avec elles, le nectar monte aussi dans les fleurs.
Ça mielle !
(= montée du nectar et butinage intense)
Il est temps de poser les premières hausses.
Les « hausses » sont ces éléments d’une demi-hauteur d’un corps de ruche que l’on ajoute au dessus de la ruche pour que les abeilles viennent y entreposer le miel que l’on récoltera ensuite.
On n’en met que lorsque la colonie est assez populeuse (tous les inter-cadres occupés par les abeilles) et demande de la place (présence de constructions fraîches (blanches) sur le dessus des cadres) car l’ajout de volume est un facteur de refroidissement.
Pour les amateurs de vidéo :
Cette année nous avons intercalé entre le corps de ruche et la hausse une grille à reine pour empêcher la reine de monter pondre dans la hausse. En effet, chaque année on est embêté par ces cadres de hausse avec du couvain qu’on ne peut pas récolter et qui ensuite subsistent avec du miel de printemps cristallisé.
Cette pratique est assez courante mais est décriée par certains. Elle peut aussi être un facteur favorisant l’essaimage : donc on l’essaie mais on ne la conseille pas pour autant.
La pose des hausses est simple à réaliser sauf pour l’apiculteur-mâle qui s’est pris les pieds dans une souche et s’est cassé un orteil : heureusement que l’apicultrice-femelle est là pour faire le travail (comme d’habitude !?).
Je crains qu’elle ne se venge dans le prochain article (à ne pas manquer) où elle va parler des mâles chez les abeilles!
Merci de votre attention et …
… à bientôt sur http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com
Henri
(Remerciements et Bibliographie : voir l’article n° 0 http://miel-et-abeilles-en-touraine.over-blog.com/article-0-remerciements-et-bibliographie-43600752.html )